Fondée par Rémi Bourgarel, la société marseillaise Uchéal veut lever 6 millions d’euros pour lancer officiellement sa marque de techno-joaillerie et s’établir en France et sur d’autres marchés comme la Chine. Uchéal a développé une technologie bien-être qui promet des effets similaires à ceux de l’acupuncture.
Toute nouvelle marque de joaillerie, Uchéal ambitionne d’associer technologie et bijoux. “Nous sommes une jeune marque totalement atypique”, assure en préambule Rémi Bourgarel, ancien directeur général des Eaux de Marseille-Véolia, qui a créé Uchéal voici maintenant deux ans et qui vient de se lancer dans un processus de levée de fonds. Objectif : 6 millions d’euros. Principalement pour lancer officiellement la marque et lui donner la notoriété nécessaire, en France, mais également sur d’autres marchés, comme la Chine où Uchéal dispose déjà de partenaires.
Des effets proches de l’acupuncture
Hébergée par Marseille innovation depuis 2021, Uchéal, qui se revendique “comme une marque de technologie joaillerie, disruptive, innovante et créative”, a en effet développé une technologie bien-être qu’elle assure être “unique au monde”, dont les effets sont proches de l’acupuncture. “Nous avons voulu créer une joaillerie qui associe véritablement beauté et bine-être afin de donner davantage de sens à la joaillerie. Aujourd’hui, être beau avec un bijou ne suffit plus. Il faut être beau et se sentir bien”, poursuit le dirigeant, ingénieur Supélec de formaion, qui, pendant près de 25 ans a dirigé de nombreuses sociétés notamment à l’étranger.
Un dispositif breveté
“Nous avons ainsi développé un dispositif, autonome en énergie, qui se recharge avec la température corporelle et qui crée un rayon infrarouge qui va entrer en résonance avec les ondes des cellules. Le système va ainsi améliorer la micro-circulation, comme le fait l’acupuncture. Notre dispositif est ensuite encapsulée dans un bijou (bracelet, collier, chevalière, boucle d’oreille…) que nous conseillons de porter 24 heures/24”. Un brevet protège l’innovation et Rémi Bourgarel s’est ensuite associé à la créatrice parisienne Marina Cabanel qui réalise les bijoux. Fort d’une trentaine de références, Rémi Bourgarel a contacté de grandes maisons de joaillerie et, en mai 2022; quatre ont accepté de prendre les bijoux. “Notre chiffre d’affaires et d’aujourd’hui de 50 000 euros et le retour de cette première année de test, est que nous devons nous positionner comme une authentique marque de joaillerie. Il nous faut aujourd’hui communiquer et nous faire connaître”. Olivier Perruchot, ancien président de la Maison Piaget est également entré au capital de l’entreprise, séduit par le concept et encourage à créer une véritable marque et à parler le langage de la joaillerie.
“La création d’une véritable collection coûte cher. Nous visons ainsi, pour 2023, une levée de fonds de 6 millions d’euros auprès de family office. Nous pourrons également faire évoluer la technologie afin de pouvoir l’encapsuler différemment et notamment dans un dispositif plus souple qui permettrait de l’intégrer aussi dans des vetements…” En 2023, l’entreprise vise les 200 000 euros de chiffre d’affaires.